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Un exemple de rectification de la perspective avec deux vues de la tour de Charmes sur Rhône, emblématique, car elle se voit depuis la vallée.
Lorsqu'on est près, à gauche dans l'escalier qui y mène, la perspective est bousculée. Le jour où j'ai pris les photos, j'ai détourné le problème en choisissant de montrer la tour de l'arrière, de plus loin, et donc avec moins de déformations. Bémol, la lumière n'est pas la même et la tour se trouve dans l'ombre.
J'ai rectifié la perspective avec un logiciel de retouche photo, et en même temps enlevé le fil électrique à sa base.
La photo y a beaucoup perdu, c'est vrai que j'ai été un peu trop vite, ne voulant faire ces modifications que pour cet article. J'aime bien le raccourci sur la première photo, je l'aurais simplement un peu redressée.
NB :il s'agit d'une tour construite au XIXe siècle pour être une tour horloge :
https://lescompagnonsdecharmes.jimdo.com/le-patrimoine/le-xix%C3%A8me-si%C3%A8cle/la-tour/
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J'avais aimé cette maison au cachet particulier et j'avais tenté les fleurs en premier plan - c'était lors des rencontres de la photographie - Mais au final la photo n'était pas très nette, c'est l'un de mes problèmes récurrents. J'ai donc amélioré un peu la netteté (trop ?) et surtout j'ai ajouté du bleu au ciel.
En principe je retouche peu mes photos à part le recadrage, le contraste et la luminosité pour tenter de retrouver l'impression que j'avais eu en prenant la photo. Le ciel "cramé" est aussi un problème récurrent, lorsque le temps est gris et que l'on prend, comme je l'ai fait ici, la photo trop vite (je suis rarement seule lorsque je me déplace ainsi et je dois suivre le groupe.)
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Faute de pouvoir en trouver en Ardèche nous sommes allés chercher des champignons dans la forêt domaniale de Chambaran, près de Grenoble,
Alors, oui, nous avons vu des champignons, mais peu de comestibles...
petit panel depuis l'amanite tue mouches, nombreuses, une lépiote et un bolet bleuissant
beaucoup d'amanites donc, toutes plus belles les unes que les autres,
beaucoup de champignons que nous n'avons pas identifiés, comme ceux-ci sur une souche en train de finir leur vie. A droite une couche recouverte de mousse. Le charme de la forêt.
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A l'entrée de la ville de Bourg de Péage s'étend un parc d'un douzaine d'hectares, le long du Charlieu et jusqu'à l'Isère où il se jette.
sous les grands arbres centenaires
L'inventeur de ce parc, Claude-Pierre de Delay d'Agier, bienfaiteur de la ville, a son monument funéraire dans le parc, et sa maison en périphérie,
la maison Favor, à droite, depuis la rive opposée de l'Isère
le cerf, sculpture de Toros inauguré en 2013 pour les 10 ans du parc tel qu'il a été réaménagé
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Je consacre un article à l'église et son environnement, car le lieu a conservé l’atmosphère de ce qu'il pouvait être malgré toutes les modifications qu'il a connues.
L'église initiale, prieuré de Cluny et premier bâtiment posé à côté du château (*) au tout départ du village, a été remaniée au XIVe siècle puis au XIXe,
en 1843 comme le dit la clé de voûte
L'église, vaisseau simple à chevet plat a été dotée d'un clocher tour que l'on voit d'un peu partout dans le village (ici)
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Combovin, à la porte du Parc Naturel Régional du Vercors est aujourd'hui un petit village tranquille,
En contrebas du village, le long de la Véore, vue sur l'ancienne école à gauche et le clocher de l'église en arrière plan.
Mais le village a connu un épisode tragique durant la seconde guerre mondiale,
lorsque les maquis installés à Combovin (Marcel Barbu fondateur de la Communauté Boimondeau - Michel Prunet et René Ladet) sont attaqués par des GMR (Gardes mobiles de réserve) puis les Allemands qui vont y mener une répression sanglante. Le 22 juin 1944 ils bombardent le village, faisant 19 victimes dont des civils, et détruisant une partie du village. Le Musée de la Résistance en ligne. Le siège de la communauté Boimondeau à Valence sera aussi l'objet de répression. (*)
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Samedi matin, si je suis allée aider au nettoyage des berges du Rhône, j'ai aussi fait des photos, pour le souvenir du moment, mais aussi des plantes rencontrées, et de la lône de Guilherand... Le résultat : j'ai constaté à nouveau la présence de la renouée du Japon, qui peu à peu étend son territoire,
Ici le long du Mialan à son embouchure
La renouée a pour particularité de pouvoir se reproduire par voie végétative, par les rhizomes ou par des bouts de tiges portés par le courant. Elle se développe au détriment des autres plantes. Alors, même si elle prend de belles couleurs à l'automne, il vaut mieux l'éradiquer lorsque c'est possible. Ah, oui, elle est comestible, on peut consommer les jeunes pousses cuites à l'eau.
En cette période de l'année, les asters ont pris la place des autres plantes. Je pensais cette invasive moins problématique, mais il faut constater qu'elle est omniprésente,
ici sur tous les bords de la lône
la plupart des asters ont des petites fleurs blanches, mais il y en a aussi des bleu clair,à fleurs un plus grosses, et qui appartiendraient à une espèce endémique.
Originaires d'Amérique du Nord, ces asters blancs se reproduisent aussi de manière végétative et deviennent eux aussi invasifs, comme la vergerette annuelle. Ils sont considérés comme tels en Belgique, mais il semble que chez nous ce ne soit pas encore le cas.
Mais.. j'ai trouvé samedi une autre variété de menthe,(*)
il semble s'agir de menthe à feuilles rondes, ou menthe odorante, (Mentha suaveolens), ou encore menthe suave, menthe pomme (en jardinerie). J'ai vu aussi de la mélisse, mais ne l'ai pas photographiée.
Cela m'a consolée de découvrir une espèce que je n'avais pas encore remarquée, preuve que les invasives n'ont pas encore détruit la biodiversité.
(*) Que je ne l'ai trouvée que samedi dernier ne veut pas dire qu'elle n'a jamais été là avant, simplement je ne l'avais pas remarquée, n'ayant pas encore l’œil exercé....
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